histoire du japon– tag –
-
La bataille de Tsushima, victoire et tragédie du Japon contemporain
Le 28 mai 1905, il y a juste 120 ans, s'achevait la bataille navale de Tushima opposant les flottes japonaise et russe. Cette bataille, la plus importante bataille navale du début du XXe siècle, mit fin à la guerre russo-japonaise mais elle ne se réduit pas cela. Cette guerre et cette bataille ont eu un impact profond, donnant forme à ce que serait le XXe siècle pour le Japon, la Russie mais aussi leurs alliés respectifs. Au Japon même, la bataille est l’une des dates clés du Japon contemporain, une référence mais aussi le fondement d’une pensée nationaliste que mena jusqu'à à la Guerre du Pacifique. Heure de gloire du Japon Meiji, elle fut peut-être aussi une tragédie pour le Japon contemporain. -
Les guerres des deux empereurs : le Nambokuchô
L'empereur du Japon vient d'une longue lignée de souverains dont l'histoire se confond avec celle du Japon, il incarne la nation japonaise, toujours présent au dessus des luttes et des changements connus par l'archipel. C'est du moins l'image que l'on en a aujourd'hui. Il y a toujours eu un empereur du Japon mais parfois il y en a eu plus que cela. Le XIVe siècle a vu la lignée impériale se diviser et se déchirer menant à transformer la nature même de la fonction impériale. La période dite du Nambokuchô (les cours du Sud et du Nord) marque la première grande période des guerres civiles japonaises. -
Le revolver et le sabre : vivre et mourir à Yokohama pendant le Bakumatsu
Les dernières années de l’époque Edo sont connues au Japon sous le terme de Bakumatsu, littéralement la « fin du shogunat ». Cette période de 15 ans a été cruciale pour le Japon où l’existence du pays a été sur le fil. Yokohama a été au coeur de cette époque troublée, une véritable colonie européenne à un jet de pierre de la capitale shogunale. Yokohama a été un laboratoire d’idées et d’expériences mais aussi une terre d’aventures. Il régnait à Yokohama une atmosphère de Far West où la lame du samurai fit couler le sang. -
Cold case : la mort mystérieuse du premier shôgun
Minamoto no Yoritomo est un personnage incontournable de l'histoire du Japon. Il a non seulement instauré pour plus d'un siècle le pouvoir de sa dynastie sur le Japon mais, en devenant le premier shôgun, il inaugura l'âge des samurais, le musha no yô. Avec cet âge il créa un nouveau système de gouvernement qui perdura pendant plus de six siècles jusqu'à la restauration Meiji. Les livres d'histoire nous racontent qu'il décéda en février 1199 d'une chute de cheval mais en y regardant de plus près les raisons de la mort du premier shôgun apparaissent comme beaucoup plus troubles, voire suspectes. -
L’art de la vendetta : Kagiya no Tsuji
L'époque Edo et ses grands théâtres Kabuki ont toujours aimé les bonnes histoires de vendettas. Au répertoire du kabuki on peut bien sûr citer le Chûshingura, l'histoire des 47 rônins d'Ako (Ako Rôshi), ou bien la vengeance des frères Soga (durant l'époque Kamakura) mais le Kagiya no Tsuji ou "vengeance d'Igagoe" prend facilement la troisième place du podium. Basée sur des faits réels, cette histoire de vengeance est aussi un livre ouvert sur comme les samurais devaient mener leur vendetta. -
Scandale à la cour du shôgun, l’affaire Ejima-Ikushima
Au début de l’année 1714 Edo fut secouée par un scandale de mœurs inédit impliquant une dame haut placée de l’Ôoku, le sérail du shogun Tokugawa. Dame Ejima avait défrayé la chronique avec un acteur de kabuki appelé Ikushima, un scandale qui secoua l’Ôoku et le shogunat même et qui eu des répercussions qui firent l’histoire du Japon. Entre les couloirs feutrés du palais, la scène illuminée du kabuki et les geôles humides du shogunat il s’agit un peu des liaisons dangereuses japonaises.