Récits et croyances– category –
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Minamoto no Yorimitsu, profession : chasseur de démons
Le folklore japonais est riche en histoires de monstres (yôkai), fantômes (onryô) ou esprits (yûrei) qui sont le pain béni des mangakas. La plupart de ces histoires trouvent leur origine durant l'époque Heian, de même que les premières f... -
Une légende des origines du Japon : Yamato no Takeru
Les contes japonais ont leurs héros emblématiques connus de tous les enfants tels que Momotarô, Urashima Tarô ou Kintoki mais le shintoïsme manque singulièrement de personnages mythologiques de l'ampleur des mythes antiques. La plupart de ces mythes mettent directement en scène des divinités mais assez peu de héros. Le plus important à ce titre est sans doute Yamato-no-Takeru, prince combattant et héros des siècles obscurs du Japon ancien. -
Le bouddhisme japonais (2/2) : Trouver sa place dans la société (XII-XXe siècles)
A la fin de l'époque Kamakura (XII-XIVe siècle), le bouddhisme japonais était passé par des transformations qui l'avait divisé en écoles et en courants de pensée aux objectifs et aux pratiques très différentes les unes des autres. Le bouddhisme du peuple n'était pas celui des guerriers ou des nobles. Dans le contexte du premier bakufu (gouvernement des guerriers), cette diversité pouvait être porteuse de périls. Le shogunat persécuta notamment les adeptes de Nichiren. Le bouddhisme allait devoir s'organiser pour survivre au régime des guerriers et à ses siècles chaotiques. -
Le bouddhisme japonais (1/2) : La diversité des écoles japonaises (VI-XIIe siècles)
Le bouddhisme japonais est très évocateur pour le public occidental mais peut se résumer au zen, passé dans le langage courant comme un état émotionnel. Le bouddhisme japonais est cependant très complexe avec un grand nombre de courants, de temples ou d’ordres, le vocabulaire lui-même n’est pas toujours clair. Chacun de ces courants correspond à des époques, des contextes mais aussi des mentalités religieuses et des modes de vie différents qui continuent à avoir une influence au Japon. Essayons d'en identifier les principaux courants et écoles. -
Samurai et saint? Les différents visages de Takayama Ukon
En 2017, à Osaka, Takayama « Justus » était proclamé bienheureux par l’Eglise catholique, étape dans son procès en canonisation. Du point de vue japonais Takayama « Ukon » est surtout connu comme un daimyô et un guerrier de l’époque du Sengoku. Nous sommes donc dans l’attente d’un saint samurai, une idée qui peut sembler contradictoire mais qui révèle de parcours particuliers, celles des grands seigneurs de la guerre chrétiens de la fin du Sengoku et du début de l’époque Edo. -
Kenkoku Kinen no Hi : La fondation du Japon
Le 11 février est un jour férié au Japon, officiellement intitulé comme le « jour de la fondation de l’Etat » (Kenkoku Kinen no Hi, 建国記念の日). Ce jour est associé à la figure mythique du premier empereur du Japon, Jimmu, mais représente aussi un choix contemporain du Japon de l'époque Meiji. De quelle manière cette date unit-elle le passé mythologique du Japon au pays actuel?